L'écriture m'a toujours accompagné. Je l'ai su dès la plus tendre enfance. Pas que je serais écrivain, le mot n'avait pas encore de sens pour moi, mais que ce serait la part secrète – et essentielle – de l'existence. Comme il faut bien gagner sa vie et que le métier d'enseignant me convenait parfaitement, je suis devenu professeur d'Université. L'Italie, sa culture et sa littérature sont mon domaine de prédilection ; la Renaisssance ma spécialité. Cette carrière a ouvert la porte à plusieurs ouvrages. En premier, une thèse sur le Roland Furieux de l'Arioste ; ensuite sur un élargissement de la recherche à la période moderne – De Gaulle et Machiavel –, ou à un thème universel – Le mythe de Don Juan – : deux ouvrages publiés aux éditions L'Harmattan.
Biographie
Parallèlement, l'écriture secrète, où l'imaginaire avait sa part prépondérante, n'a jamais cessé – poésies courtes ou long poème épique –. L'aboutissement ultime, et tardif, en fut un roman héroï-comique, genre trop atypique aux yeux des éditeurs et qui est donc resté des décennies dans un placard. Cette oeuvre que chaque auteur considère comme LE livre de sa vie. Cela s'appelle Les chants de l'aube.
Enfin, cette double expérience a conduit à un accord entre les deux écritures, sous la forme de la parodie, qui a donné naissance à plusieurs ouvrages. L'un publié aux éditions l'Harmattan : La petite comédie – une réécriture moderne de la Divine comédie de Dante – ; un autre publié à compte d'auteur : La Création – une méditation humoristique sur les mystères de l'Univers –. Et quelques manuscrits sont encore en attente d'un repreneur.
Cette quête infructueuse de l'édition m'a conduit à faire se rejoindre les lignes parallèles de
l'existence professionnelle et des voies de l'imaginaire, pour aborder un genre plus
facilement commercialisable : le roman historique. Mes recherches universitaires m'en
offraient des sources infinies, qui ont permis l'écriture de trois ouvrages. L'un consacré à
une belle héroïne de la Renaissance florentine, trop méconnue, et qui mériterait d'être
célébrée – voire filmée – : Bianca de Médicis ; grande duchesse de Toscane. Les deux autres s'intéressent aux correspondances entre les diverses formes artistiques : la musique – Vivaldi ou l'évanescence de l'être ; la peinture, la sculpture, l'architecture – Michel-Ange ou la sculpture de l'être. Un troisième, en cours de gestation et consacré à la danse, devrait les compléter.
L'auteur